Croix Cendrées

Croix Cendrées : Les premières Croix Cendrées sont apparu il y a dizaine d'années. On ignore tout de leurs origines. Nomades, elles sont sortit du désert, ne venant que pour tuer et piller. Ce groupe, totalement composée de femme, semble vivre dans une véritable société autonome matriarcal, aux règles bien défini, mais aux libertés immense. Si elles n'étaient que peu nombreuse à leurs apparitions, la violence de leurs assauts a poussé les rangers du désert à les surveiller de prêt. De nombreuses femmes les ont rejoint depuis, poussé par la liberté et l'unité promise. Si elles ne semblent guère avoir de respect pour qui que ce soit, il semblerait qu'elles aient passé un accord avec les rangers, pour s'assurer qu'aucun des deux ne souffrent de la présence de l'autre. Elles sont ennemies avec les Serpent Noir, et détestent les membres de la Divine Parole.
Si s'en prendre à une fille de la Croix Cendrée, c'est s'en prendre à toutes les Croix Cendrées, il n'en va pas de même dans leurs campements. La hiérarchie se dessine par la force et les prouesses durant les pillages. Les plus sauvages ont plein pouvoir sur l'existence inférieur des autres femmes de la tribu. Être une Croix Cendrée, c'est être supérieur au monde extérieur. Être une Croix Cendrée puissante, c'est être supérieur au monde entier.
Elles recrutent toutes les femmes venant les voir, et pouvant se rendre utile d'une façon ou d'une autre. Un havre de paix et de violence pour les femmes de caractère, ou ne supportant plus le reste du monde.

Perdu au milieu des terres désolées, il existe un lieu où l'homme n'est pas le bienvenu. Un lieu où des furies règnent, maîtresses et conquérantes de ce monde sauvage. On ne trouve pas ce lieu sur les cartes, et celui qui viendrait à le découvrir par hasard n'aurait pas l’occasion d'en parler. Son existence est, en effet, un secret bien gardé par les Croix Cendrées. Si elles sont nomades, et sans attache fixe, il y a néanmoins un camp principal qui existe bien. Parfois délaissée, souvent occuper, c'est là le siège de leurs hiérarchie.
Sur une plaine vide de vie, de sable et de pierre, se dresse un avion cargo. Écrasé et en ruine, il attend, silencieux, dans le désert. Un œil avertit pourrait noter la présence d'une petite construction en bois, sur son sommet, poste de guet donnant sur les plaines environnantes. A ses pieds, et autours, se dressent une multitude de tente, de vieilles voitures cabossées, recouvertes de pieux et de signe. C'est sur cette relique de l'ancien temps que les Croix Cendrées ont organisé leurs places fortes. A l'extérieur, les plus faibles, les moins utiles, s'occupant tant bien que mal dans cette fournaise, de l'entretien des trop rares véhicules, pièce centrale de leurs système de pillages. C'est là que se trouvent les nouvelles recrues, à l'ombre des portières et des vieilles toiles. Celle qui n'ont pas faite leurs preuves ne sont pas admissent à l'intérieur, à moins d'avoir été appelé pour le bon plaisirs d'une autre.
L'intérieur, lui, contient les cuisines et la majorité des pièces de rechanges des armes et des véhicules. Si la première partie de l'avion a été laissé à nue, il en est de tout autre pour les quartiers privées des sœurs d'importance. A l'aide de vieille taules et bande de toiles, elles ont fait s'élever des refuges, des coins d'intimités. Tout au bout, se trouve le Palais. Surnommé ainsi par les Croix Cendrées, c'est là que passe le plus clair de son temps la femme à la tête du clan. Depuis sa fondation, elle règne d'une main de fer, teinté d'une douceur, sur ses filles, et sa parole fait loi. Loi qui est rendu dans le cockpit, où la fautive, comprendre celle qui déplaît à la dirigeante, est abandonnée, nue, dans le désert.