Bloodsilver

Bloodsilver est le nouveau centre des Etats-Unis. C'est au milieu d'une lande désertique que la ville a été crée. A l'origine simple campement fortifié autour d'une oasis, elle a très vite prit son essor, par l'arrivée de nombreux réfugiés, à la recherche d'eau non contaminé. Depuis bien longtemps, l'oasis n'est plus. Les habitants sont resté, découvrant sous la terre une nappe phréatique peu profonde, à l'abri des radiations. Poussé par l'urgence de la situation, il n'aura fallu que peu de temps pour y installer une station de pompage, servant autrefois à l'extraction du pétrole. La ville, cependant, n'a cessé de grandir, commerce et réfugié apportant leurs lots d'idées, de projets, et de matériaux. C'est une ville de bois et de métal, de ferraille récupérée et de morceaux de bétons éclaté. La ville est protégée par un épais mur de béton, alors que le reste des pionniers se sont installé en périphérie, dans un immense bidonville. Ironiquement, si Bloodsilver est le dernier reste de civilisation existant, hors de son enceinte, dans les baraquements, c'est l'inverse. Meurtres, vols et viols se succèdent à une vitesse alarmante.
La ville est séparée en deux parties. La première, la plus grande, est le lieu de vie de la majorité. C'est là qu'existe ce qui pourrait s'apparenter le plus à une civilisation, au bord de l'asphixie. Des commerces ont vu le jour, mais aussi des bars, des maisons closes et même une station. Cette dernière, dont l'antenne lutte avec les cieux, sur les restes d'une vieille grue, émet informations et musique sur toutes les ondes les plus proche. C'est ici, aussi, que s'élève la station de pompagne, et des cheminées noircissant l'air. Le temple de l'Eglise de la Bonne Parole se trouve dans cette partie de la ville.
La seconde partie, surélevée, est un tout autre monde. C'est de là que veillent sur le monde et ses environs les puissants de la ville, les quelques familles ayant réussi à fructifier dans cet enfer. Parmi eux, le maire Félix Fitzriald. Bien qu'il n'ai pas dépassé la cinquantaine, il règne d'une main de maître sur la ville, aidé par une milice locale surarmée. Froid et manipulateur, la population craint sa colère. Être bannie se révèle pire que la mort, car les charognards locale sont légion, et toute l'eau de la région lui appartient.
Depuis des années, la ville est une zone neutre. Dans l'enceinte de la citée, les querelles doivent être oubliée, ou la milice les réglera elle-même, par la force. De même, aucun raid n'a jamais eu lieu contre cette dernière. En effet, on raconte que la station de pompage est piégée d'explosifs. Celui qui tenterait de capturer la ville, si tant est qu'il y arrive, ne trouverait plus qu'une installation réduite en poussière. Les bidonvilles, par contre, sont le lieu de bien des règlements de compte. S'y déplacer de nuit était dangereux. Depuis quelques mois, même les jours n'y sont plus sûr.